J’ai souhaité questionner M. le ministre de l’Intérieur sur la situation des traducteurs afghans qui travaillaient pour l’armée française en Afghanistan.
Les soldats français ont quitté l’Afghanistan en décembre 2014, après 13 ans de présence, en laissant derrière eux 700 Afghans qui ont travaillé toutes ces années avec des militaires français. Mécaniciens, manutentionnaires, hommes de ménage mais aussi interprètes… Un tiers de ces 700 Afghans travaillaient comme traducteurs. Aujourd’hui, une partie de ces interprètes afghans de l’armée française ont obtenu un visa pour gagner la France, grâce à un processus de relocalisation entamé en 2015. Les autres sont restés en Afghanistan. Nombre d’entre eux y connaissent des situations de harcèlement et des menaces de mort.
La France ne peut pas en rester à la situation actuelle ; elle a un devoir moral envers ces personnes qui l’ont aidée et qui sont aujourd’hui en danger de mort pour ce motif.
J’ai demandé qu’un état des lieux de la situation actuelle des demandes de visas de ces interprètes afghans soit réalisé.