Depuis ce lundi 18 janvier, une nouvelle étape de la campagne de vaccination a débuté avec l’ouverture de la vaccination à toutes les personnes de plus de 75 ans. Dans ce contexte, aux côtés de Jacques JP Martin, maire de Nogent-sur-Marne, de Gilles Carrez député du Val-de-Marne et Christel Royer maire du Perreux-sur-Marne, j’ai accompagné cet après-midi la ministre déléguée chargée de l’autonomie Brigitte Bourguignon dans sa visite d’un des centres de vaccination de notre département du Val-de-Marne, le centre de vaccination de Nogent-sur-Marne.
La campagne de vaccination poursuit son déploiement. Nous devons avoir conscience que celle-ci ne se fera pas en quelques jours, ni-même en un mois. Elle va s’étaler sur plusieurs mois. Localement, comme partout à travers notre pays, les attentes sont fortes, et je m’en réjouis. Bien loin de la défiance dont se faisaient l’écho les médias fin 2020, les Françaises et les Français veulent se faire vacciner. L’attente pour se faire vacciner le plus rapidement possible est même particulièrement forte. J’entends les agacements de nombre d’entre nous qui veulent que tout aille plus vite. Mais nous ne devons pas perdre de vue que cette campagne vaccinale, en raison du rythme de fabrication des vaccins pour le monde entier, et non pour notre pays seulement, va prendre du temps. Même si cette épreuve que nous vivons depuis de longs mois nous épuise, il va donc falloir nous armer de patience et faire face à ce défi ensemble.
“D’ici la fin du mois de janvier, un million de personnes seront vaccinées”, comme l’a confirmé le Ministre de la santé Olivier Véran lors de sa visite au Centre de vaccination au CHU de Grenoble, ce lundi 18 janvier 2021. Et dès le mois de février nous aurons la capacité de vacciner 800 000 personnes tous les quinze jours. Pour que cette campagne se déploie le mieux possible au cours des semaines qui viennent, nous devons tous être concentrés sur l’organisation de celle-ci et la recherche permanente de son amélioration. Nous devons éviter les polémiques politiciennes simplistes qui viennent perturber les messages et ralentir les opérations. Des messages qui viennent tromper les Français sur les modalités d’organisation de cette campagne. Est-ce que tout est parfait ? Non, certainement pas. Avons-nous des améliorations à apporter ? Oui et nous devons le faire tous ensemble. Dans ce cadre, et même si la tenue prochainement des élections régionales et départementales rend nombre de responsables politiques sensibles, nous devons faire preuve de responsabilité à tous les niveaux et cesser les attaques permanentes vis-à-vis de l’État et du Gouvernement. Nous travaillons tous sans relâche depuis près d’un an pour que les Françaises et les Français soient protégés face à cette crise sanitaire sans précèdent, et nous allons y arriver. Encore faut-il que les prochains mois ne soient pas uniquement le théâtre de querelles politiciennes comme nous avons pu le voir chaque jour depuis le début de cette année 2021.
Depuis ce lundi 18 janvier, les Français âgés de plus de 75 ans et les personnes fragiles à très haut risque face au Covid-19, quel que soit leur âge, peuvent être vaccinées dans plus de 800 centres sur tout le territoire. Notre pays compte plus de 6 millions de personnes de plus de 75 ans. Les personnes vulnérables doivent se prémunir d’une ordonnance médicale, les critères de vulnérabilité figurent sur une liste de situations validée par le conseil de la vaccination.
A travers tout le pays, des milliers de soignants sont mobilisés pour que cette vaccination soit un succès. Les ARS, les préfectures, les collectivités locales se sont également fortement investies en organisant des centres de vaccinations. L’ensemble des frais pour procéder aux opérations de vaccination qu’elles avancent seront remboursés par l’Etat. Ce qui est également le cas pour les centres de test par ailleurs. Toutes les communes ne pourront bien entendu pas voir l’installation d’un centre de vaccination sur leur territoire. La logique et l’efficacité nous obligent à déployer des logiques intercommunales qui sont indispensables à la conduite de cette campagne. J’espère que chacune et chacun le comprendra. L’intérêt général passe avant l’intérêt communal.
Cette première phase durera plusieurs semaines, au rythme des livraisons des vaccins. Il faut bien comprendre que toutes les personnes ne peuvent pas être vaccinées dans les premières semaines. En effet, nous parlons de vaccins soumis à une demande planétaire, demandant deux injections, avec des conditions de conservation et d’acheminement très complexes. Dans ce cadre, les créneaux de rendez-vous proposés par les centres de vaccination doivent être prévus en fonction des doses de vaccin disponibles, ces informations étant communiquées en temps et en heure par les services de l’État. Cette contrainte doit être totalement prise en compte par les collectivités qui participent à la gestion des centres de vaccination et qui doivent gérer les réponses, positives comme négatives, à apporter aux demandes de rendez-vous qui sont formulées.
Concernant les doses de vaccins, au 17 janvier, environ 1,6 million de doses de vaccins ont été livrées (Pfizer et Moderna) et 315 000 doses Pfizer supplémentaires seront prochainement livrées, contre 520 000 attendues le laboratoire Pfizer ayant annoncé des retards de livraison il y a quelques jours. En effet, les chaîne de production de Pfizer sont en cours d’ajustement pour optimiser la production, ce qui génère des baisses dans les livraisons annoncées. Nous sommes tributaires des process industriels et nous devons faire preuve de patience. Mais ce retard sera rattrapé à la fin du premier trimestre. Nos ministres sont particulièrement avertis et vigilants. Avec l’arrivée du vaccin Moderna en plus grande quantité et malgré la nécessité de réserver des doses Pfizer pour les secondes vaccinations, le chiffre total des primo vaccinations pourra atteindre près de 800 000 personnes pendant la première quinzaine de février, et se maintenir proche de ce niveau pendant la seconde quinzaine de février. A la fin du mois de février plus de 2,4 millions de personnes seront vaccinées.
Le Gouvernement a par ailleurs fait le choix d’allouer les doses vaccinales au plus près des besoins territoriaux. La répartition des vaccins Pfizer a été définie en fonction de critères démographiques, prioritairement orientée vers les régions où le taux d’incidence dépasse le seuil critique de contamination, et en fonction de la localisation des personnes de plus de 75 ans.
Les personnes qui peinent à prendre rendez-vous, en raison de la saturation des plateformes, pourront bientôt laisser un message et seront systématiquement rappelées. Par ailleurs, dans un souci de transparence et pour mettre un terme aux polémiques sur des soi-disant « stocks dormants », le nombre de vaccins disponibles sera très prochainement rendu public (par région, par département et par centre de vaccination).
La vaccination est un défi collectif. Professionnels de santé, élus locaux, parlementaires, services de l’État, équipes de l’ARS chacun a son rôle à jouer pour protéger les Français du Covid-19. Et chacun est totalement mobilisé sur le terrain au quotidien. Ensemble, agissons au mieux pour relever ce défi.
Retrouvez ci-dessous la liste des centres de vaccinations du département du Val-de-Marne :
Plus d’informations sur : https://www.sante.fr/centres-vaccination-covid.html