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Questions au député du 10 avril 2025 à Vincennes
6 mai 2025
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Carnet de législature #6

Mai 2025

« Le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé » cette citation de William Faulkner habite mon esprit au moment où nous nous réunissons partout en France devant nos stèles mémorielles pour commémorer ce jeudi 8 mai le 80ème anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Nous nous souvenons de cette période qui vit notre monde basculer dans la barbarie la plus sombre. Nous nous souvenons de là où le populisme conduisit les peuples, nourri de haine de l’autre, d’antisémitisme, de repli identitaire et de folie nationaliste. Nous commémorons la mémoire des femmes et des hommes qui eurent le courage de dire non, de résister, de combattre, bien souvent au prix de leur vie, la noirceur de leur époque. Nous n’oublions pas ce que nous leur devons, la liberté et la paix. Nous ne devons jamais l’oublier.

Aujourd’hui comme demain, ce passé nous oblige. Nous avons le devoir de transmettre cette mémoire ainsi que les valeurs humanistes et pacifistes qui conduisirent les alliés à la victoire en 1945. Des valeurs qui permirent la reconstruction de notre continent. Dans un monde fracturé comme rarement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, face au repli nationaliste et identitaire toujours défendus par les populistes de tout ordre, notre responsabilité est de poursuivre la construction européenne en approfondissant la coopération entre nos États en matière de défense, de diplomatie, mais aussi dans les secteurs de la recherche, de la transition écologique et numérique, en matière de santé et de relance industrielle. Notre diversité est une magnifique force à partir du moment où nous avançons unis. Face à ceux qui ne cherchent qu’à affaiblir le monde dans lequel nous vivons en voulant créer dans nos sociétés une impression de bien être individuel égoïste et factice, nous devons par ailleurs continuer de défendre à l’échelle internationale le multilatéralisme et la solidarité internationale.

Fidèle aux engagements pris par notre pays depuis le président de la République Jacques Chirac, et renouvelé il y a encore quelques semaines par le président de la République Emmanuel Macron, c’est dans cet esprit que j’ai déposé au début de ce mois de mai une proposition de loi organique permettant l’affectation d’une partie des taxes sur les billets d’avion et sur les transactions financières à la solidarité internationale et à la santé mondiale. Ces financements innovants, qui plus est au moment où les Etats-Unis se retirent des systèmes de solidarité, sont indispensables. Ils permettent le financement des politiques d’accès à l’éducation, à la contraception et à la planification familiale, à la santé et à la vaccination de grande ampleur. Ils permettent de déployer des projets d’adaptation au réchauffement climatique partout à travers le monde, dans des pays qui n’ont pas les moyens ou les technologies pour faire face à ce défi majeur que nous devons relever tous ensemble. C’est dans un état d’esprit similaire que j’ai également déposé courant avril, quelques jours après l’adoption définitive de la proposition de loi relative à la lutte contre le narcotrafic, une proposition de loi visant à renforcer nos outils judiciaires pour lutter contre le trafic d’êtres humains. J’espère que ces deux propositions de loi pourront être discutées prochainement.

Pour conclure cette tribune, je tiens à revenir sur quelques défis auxquels nous sommes confrontés au niveau national. Là aussi, notre passé doit nous éclairer. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un pays qui était détruit et face à une société qui était totalement brisée, les responsables politiques d’alors firent le choix courageux de l’union par de-là leurs divisions politiques. Ils décidèrent de faire face ensemble au défi immense de la reconstruction de notre pays et de notre continent européen. Pour y arriver, ils firent reposer leur action sur l’égalité des droits, à commencer par celui des femmes de voter, sur la lutte contre les inégalités, la relance industrielle au niveau national et européen, sur la solidarité intergénérationnelle. Ils participèrent activement à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et à l’édification des Nations-Unies. Cela fut difficile. Très difficile à bien des moments, voire conflictuel parfois. Mais notre pays réussit à faire face. Nos aînés réussirent à relever ces défis avant de nous léguer un modèle social juste et robuste, ainsi qu’une société vivant dans la paix sans discontinuité depuis le début des années 1960. Nos aînés nous ont montré le chemin que nous devons à notre tour emprunter aujourd’hui dans un contexte trouble.

Les défis auxquels nous sommes confrontés, l’adaptation au réchauffement climatique, le vieillissement de notre population et l’augmentation des flux migratoires, la réduction de notre dette et la maîtrise de notre budget, la modernisation et la pérennisation de notre modèle social et de nos services publics, notre réindustrialisation et notre capacité à être un moteur de la transition numérique, l’approfondissement de la construction de l’Union européenne pour assurer notre autonomie collective, et tant d’autres défis, nous ne les relèverons pas en cédant aux sirènes de l’individualisme, du replis identitaire et du radicalisme religieux. Nous n’y parviendrons pas non plus en continuant d’entretenir un modèle actuellement basé sur la rente et l’héritage. Nous n’arriverons à relever ces défis qu’en ayant le courage du dépassement politique, de la recherche permanente du progrès et de la réduction des inégalités, de l’accès aux droits, à la santé, à l’éducation et à la formation, de la défense d’un modèle de solidarité intergénérationnelle juste et équitable. Nous ne pourrons pas y arriver sans avoir en permanence au cœur de nos pensées notre jeunesse, qui ne peut à elle seule porter tout le poids de la dette budgétaire et écologique, et un attachement pour le monde dans lequel nous vivons. Ces défis, forts des enseignements de notre passé, nous n’arriverons à les relever qu’en faisant société.

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