En compagnie de Pascal Berteaud, Directeur Général du Cerema et d’Emmanuelle Durandau, Directrice régionale Ile-de-France, j’ai pu échanger avec plusieurs agents investis sur leurs missions essentielles dans l’objectif d’ adapter les territoires aux défis climatiques.
Nous avons évoqué les chantiers qu’ils réalisent dans la restauration de grands ouvrages, comme par exemple la réparation en urgence du Pont de Sully qui avait été percuté par un bateau, à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques 2025. Le Cerema apporte aussi son expertise géotechnique notamment pour les travaux relatifs aux nouvelles lignes de métro. Par un suivi hydrogéologique précis, il cartographie des zones pour prévenir les risques d’affaissements de terrain.
Enfin, le Cerema est aussi très engagé dans l’adaptation des villes aux mobilités actives et propose des formations à destination des collectivités pour les aider à structurer une stratégie de développement du vélo et inciter à la pratique du vélo sur le territoire.
Malgré la diversité de ce travail et leur expertise reconnue, le Cerema est aujourd’hui souvent attaqué et sa légitimité remise en cause. Pourtant, les agences de l’État comme le Cerema ont besoin d’un mode de financement pérenne et de perspectives durables pour mener à bien leurs différents projets qui serviront les générations futures. Ces critiques traduisent à la fois une remise en question du service public et une forme d’écoscepticisme qu’il nous faut combattre.