En France, les hommes gagnent 19,2% de plus que les femmes, et ce même à la retraite, seuls 7,2% des hommes travaillent à temps partiels, 80% des femmes sont confrontés au sexisme dans leur emploi, une seule femme est dirigeante d’une entreprise du CAC 40, 28% des tâches ménagères sont effectuées par les hommes, seuls 12% des pères se sont déjà arrêtés un mois pour un congé parental, seuls 16% des maires des communes françaises sont des femmes, etc. Ces quelques chiffres illustrent en partie les inégalités entre les femmes et les hommes qui perdurent aujourd’hui encore dans notre pays, inégalités qui ne sont plus acceptables.
GRANDE CAUSE DU QUINQUENNAT
Ce sujet, sous l’impulsion du Président de la République Emmanuel Macron, nous en avons fait la grande cause de ce quinquennat. Nous allons aborder tout au long des mois et des années qui viennent l’ensemble des sujets et discriminations entre les genres qui existent au sein de notre société. Il s’agit de ne plus rien laisser passer afin que nous puissions construire les bases solides d’une égalité réelle entre les femmes et les hommes.
En 2018, deux projets de loi : les inégalités professionnelles et salariales et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Deux questions vont nous occuper en premier lieu cette année. La première est celle des inégalités professionnelles et salariales qui doivent nous amener à revoir la manière dont nous pensons l’entreprise et les rapports sociaux au travail. La deuxième est celle du combat contre les violences sexistes et sexuelles. Aujourd’hui, en France, une femme sur dix est victime de violences sexistes et une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Dans ce cadre, Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, et Marlène Schiappa, Secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, présenteront un texte de loi qui visera notamment à allonger les délais de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs, à 30 ans au lieu de 20 ans actuellement, à instaurer un âge minimum en-dessous duquel un enfant ou un adolescent serait présumé non-consentant en matière de relation sexuelle, et à sanctionner les actes de harcèlement de rue.
AU SEIN DE LA DELEGATION DES DROITS DES FEMMES
Membre de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes, responsable de ces questions au sein du groupe LaREM, je serai mobilisé sur ce sujet tout au long de ce quinquennat. Je vous proposerai dans ce cadre deux premiers temps d’échanges sur ce sujet les 8 et 10 mars prochains. Je vous y attends nombreuses et nombreux.