Un vélo blanc a été posé, mardi 9 avril 2019 à 14h15, à l’angle du pont de la Concorde et du quai d’Orsay pour attirer l’attention des usagers sur le caractère accidentogène de cette zone après le tragique accident l’an dernier d’Armelle Cizeron, collaboratrice à l’Assemblée nationale. A cette occasion, près de 180 députés proposent deux amendements au projet de loi d’orientation des mobilités pour renforcer la sécurité des cyclistes.

” Nous sommes ici parce que nous aimons le vélo, parce que nous sommes conscients de la vulnérabilité des cyclistes. Séparons les vélos des autres véhicules, levons les obstacles et renforçons la sécurité ! Nous devons aller plus vite en activant tous les leviers.”

Telles ont été les paroles d’Elisabeth Borne, Ministre des Transports, présente aux côtés de la famille d’Armelle, mais aussi de Christophe Najdovski, adjoint au maire en charge des mobilités et d’Olivier Schneider, président de la FUB, la fédération des cyclistes.

Au sein de l’Assemblée, j’ai participé au petit groupe de députés qui a travaillé sur ce sujet depuis un an avec la famille d’Armelle Cizeron aux côtés de Matthieu Orphelin, Jeanine Dubié, Barbara Pompili, Jean-Marc Zulesi, Damien Pichereau et Pierre Person.

A l’occasion de la cérémonie, les députés présentent ces amendements, dans une logique transpartisane, afin de :

• Matérialiser par des autocollants les angles-morts sur les poids-lourds pour les rendre visibles par les usagers vulnérables ;
• Donner la possibilité aux maires de restreindre la circulation en ville des poids-lourds dépourvus de dispositif de détection des usagers vulnérables.

Ces amendements seront discutés au cours de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités à l’Assemblée nationale à partir du 15 mai.