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Avec les 321 députés de la majorité présidentielle, je m’engage dans une tribune au Monde  à respecter la transparence de nos agendas dans le cadre des rencontres que nous avons avec les lobbys, et à indiquer les sources des amendements parlementaires.

Convaincu de l’obligation de la transparence, je publie sur mon site et sur les réseaux sociaux mon agenda chaque semaine depuis le début de la législature. Vous pouvez le retrouver ici. Par ailleurs, je fais également la transparence sur l’utilisation de mes frais de mandat chaque année. Voici l’article concernant les dépenses en 2018 : transparence comptes.

Lobbying : « Pour des pratiques radicalement nouvelles et volontaristes en matière de transparence »

Les organisations non gouvernementales Transparency International et WWF ont récemment appelé à faire la transparence sur le lobbying dans une pétition à l’attention des responsables politiques. Nous saluons cette démarche et voulons affirmer la nécessité absolue d’une évolution des pratiques publiques et politiques en matière de transparence ; une transparence qui n’est ni une« dictature de l’opinion » comme le dénoncent certains, ni une limitation de notre liberté parlementaire.

Car le monde change. Les politiques publiques, qu’elles soient locales ou nationales, qu’elles relèvent d’un exécutif ou du législateur, doivent se coconstruire. Elles associent aujourd’hui de plus en plus les parties prenantes, et évaluent avec elles leur impact pour s’améliorer continuellement. Cela signifie que l’intérêt général se construit dans le dialogue et l’écoute des citoyens, bien sûr, mais aussi avec des associations qui plaident pour une cause, telle que le développement durable – forte exigence citoyenne – ou des entreprises qui portent des intérêts économiques privés. C’est là le sens de la loi Pacte [plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises] : reconnaître la responsabilité sociétale des entreprises et les considérer comme des partenaires à part entière de l’action publique.

Une véritable exigence démocratique

Cette réalité rend plus que jamais indispensable une nouvelle approche des interactions des pouvoirs publics avec ce que l’on appelle pudiquement les « représentants d’intérêts » et plus communément les « lobbys ». Celle-ci doit se fonder sur l’absence totale de conflits d’intérêts, une prise de décision libre et non faussée, mais aussi sur une logique volontariste et assumée de transparence. C’est plus qu’une nouvelle approche méthodologique : c’est aujourd’hui une véritable exigence démocratique sur laquelle nous devons refonder l’action politique.

C’est pourquoi il nous faut développer de nouvelles pratiques politiques qui permettent à l’ensemble des citoyens de mieux comprendre la façon dont se construit la loi et de saisir la réalité des relations entre décideurs publics et représentants d’intérêts. En ce sens, la transparence des agendas des députés dans le cadre de leurs rencontres avec les lobbys est fondamentale. C’est en montrant ce que nous faisons au quotidien que nous parviendrons à redonner confiance aux citoyens dans l’action publique.

Il en est de même pour le sourcing des amendements, c’est-à-dire l’expression en toute transparence de l’origine de l’amendement porté par un parlementaire lorsque celui-ci a été proposé par un représentant d’intérêts. Tout parlementaire est libre de défendre un amendement qui lui a été suggéré, voire rédigé par Greenpeace, Monsanto, le Medef, l’association de défense des abeilles, le Comité national olympique, ou bien encore la Fédération des SCOP. Cela est légitime dès lors, selon nous, que cette démarche est totalement transparente. C’est le sens de l’initiative qu’ont pris plusieurs groupes politiques et de nombreux députés à l’Assemblée nationale en cette rentrée parlementaire.

Profondément attachés aux règles du jeu démocratique, il nous semble essentiel de promouvoir ces « bonnes pratiques » dans le cadre d’une démarche volontaire et non obligatoire. En effet, si nous en faisions des règles, cela impliquerait un contrôle et, le cas échéant, des sanctions par le bureau de l’Assemblée nationale – dont la composition reflète les équilibres politiques de l’hémicycle – contre des députés, y compris ceux de l’opposition. Ce serait alors une atteinte inacceptable à la liberté et à la démocratie. Seules deux options sont donc possibles : la démarche politique volontaire ou l’obligation dans des conditions très spécifiques (par exemple lorsque l’on accepte d’être rapporteur d’un texte).

Agendas en ligne

Enfin, en parallèle du développement de ces pratiques, nous appelons au renforcement des déclarations d’activités que les lobbys sont tenus de faire auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique afin que la mesure de l’empreinte normative des représentants d’intérêts sur une décision publique devienne une réalité.

Les associations citoyennes qui réclament plus de transparence se font l’écho d’une attente forte qui constitue l’une des conditions sine qua non de la restauration du lien de confiance entre les citoyens et l’action politique. Nous avons la conviction que les députés, parce qu’ils sont élus par le peuple, doivent en être le fer de lance.

Les quarante-huit heures de débats sur le lobbying qui se sont tenus à l’Assemblée en mai, les pratiques politiques qui évoluent avec des députés qui publient d’ores et déjà leurs agendas en ligne, des groupes politiques qui s’engagent sur le sourcing des amendements, et cette conviction de plus en plus partagée en sont la preuve. Et beaucoup reste encore à imaginer et à mettre en œuvre.

Le chemin de la reconquête de l’opinion citoyenne sera long ; des pratiques radicalement nouvelles et volontaristes en matière de transparence en constitueront une étape déterminante. Nous en sommes convaincus et déterminés à poursuivre nos initiatives en la matière.

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