« Rouler propre » représente un véritable enjeu environnemental et sanitaire. Santé Publique France rappelle que la pollution de l’air est responsable de 48 000 décès prématurés par an en France. En outre, le trafic routier serait responsable de 57 % des émissions d’oxydes d’azote.
La Métropole du Grand Paris a mis en place sa ZFE en juillet 2019. Paris avait pour sa part mis en place la sienne dès 2015. La ZFE de la Métropole du Grand Paris, délimitée par l’A86, regroupe une quarantaine de communes.
Dans les zones à faible émission, la circulation des véhicules polluants est soit restreinte pendant des plages horaires déterminées soit strictement interdite. La circulation est différenciée en fonction du niveau de pollution des véhicules. Ainsi, les voitures sont-elles identifiées grâce à la vignette Crit’Air (ou certificat qualité de l’air) qui témoigne de leur classe environnementale.
Depuis juillet 2019, les véhicules avec une étiquette Crit’Air de catégorie 5 sont interdits à la circulation dans la ZFE de la Métropole du Grand Paris. La restriction de circulation des véhicules de Crit’Air 4 permet de faire un pas supplémentaire vers l’objectif de 100% de véhicules propres en 2030. Cette nouvelle étape importante concernerait près de 165 000 véhicules sur l’ensemble de la Métropole Grand Paris dont 42 000 véhicules dans le Val-de-Marne.
Les prochaines échéances importantes concernent l’interdiction des voitures Crit’Air 3 en juillet 2022, et les véhicules Crit’Air 2 en janvier 2024.
Si l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 4 est importante pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, il faut continuer à promouvoir d’autres solutions écologiques et encourager la création d’autres ZFE.
Confirmées par le projet de Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), les ZFE couvrent déjà des zones fortement peuplées et polluées comme celles de la Métropole de Lyon ou encore Grenoble-Alpes-Métropole. Le projet de loi Climat et Résilience va plus loin avec la possibilité pour les collectivités de mettre en place des Zones à Faibles Emissions-mobilités pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 31 décembre 2024.
Si le changement de véhicules représente un investissement certain, le gouvernement fait le choix d’une logique écologique constructive et accompagnatrice, en mettant en place des aides financières considérables. Ainsi, l’achat d’un véhicule neuf propre peut être subventionné à hauteur de 19 000 euros et jusqu’à 12 000 pour un véhicule d’occasion.
Grâce à ces liens, vous pouvez connaître la classe environnementale de votre véhicule et savoir si vous êtes éligible à la prime à la conversion ainsi que les informations concernant les aides complémentaires de la Métropole.