Ce texte composé d’un article unique et spécifique aux territoires ultra-marins répond à des enjeux particuliers à ces territoires qui connaissent de réelles difficultés depuis le début de l’été. A la différence de la métropole, ils connaissent un rebond épidémique particulièrement difficile notamment à la Martinique en Guyane, à Mayotte et en Polynésie française. Avec la diffusion importante du virus, le faible taux de vaccination de la population, la forte pression pesant sur les hôpitaux, le nombre de décès est en constante augmentation.
Afin de répondre aux besoins exprimés par les ARS de ces départements d’Outre-mer et de la Polynésie française, plusieurs mesures de gestion ont été prises. Depuis le début du mois d’août, 1 600 personnels de santé métropolitains ont été mobilisés et du matériel a été acheminé sur place au titre de la solidarité nationale. Un envoi de réservistes sanitaires en Polynésie française est prévu dans les jours à venir. En parallèle de cette mobilisation, plusieurs évacuations sanitaires ont été organisées permettant ainsi à 67 patients d’être évacués vers la métropole.
Malgré les dispositifs sanitaires exceptionnels, l’enjeu réside surtout à la vaccination des populations sans laquelle, une cinquième vague ne pourra être évitée. C’est ce qui a fonctionné cet été en métropole et c’est donc ce vers quoi nous devons tendre. Actuellement, la couverture vaccinale des territoires ultra-marins reste encore trop faible.
En attendant, nous devons accompagner ces territoires au maximum avec les mesures de freinage qui ont déjà fait leurs preuves dans le passé : le confinement et le couvre-feu, en plus du respect des gestes barrières. C’est pour cette raison que nous prorogeons l’état d’urgence sanitaire. En outre, le soutien économique perdurera dans ces territoires pour permettre une relance dès que la situation se sera stabilisée.