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Edito mensuel #40

Octobre 2021

Il se lève, franchit les quelques pas qui le sépare de l’estrade et s’installe. Une table et une chaise ont été prévues mais lui préfère rester debout, face à nous, face au monde. La salle est silencieuse, consciente de vivre un moment politique majeur. Sa voix s’empare de nous. Ce mercredi 15 septembre, dans la salle des fêtes de l’Assemblée nationale, nous commémorons le quarantième anniversaire de l’abolition de la peine de mort. Et l’homme qui se tient devant nous, Robert Badinter, n’est pas venu pour témoigner tant le combat pour l’abolition de la peine de mort demeure profondément d’actualité. A l’heure où certains réclament son rétablissement dans notre pays, où d’autres ont oublié ou ne connaissent pas le combat qu’a été son abolition en France pendant plus de cent ans, où tant de peuples connaissent encore sa réalité inhumaine, Robert Badinter est venu nous inviter à poursuivre le combat d’une manière simple : battons-nous aujourd’hui pour l’abolition universelle de la peine de mort. Un message que j’entends avec une force puissante et que je porte totalement pour ma part.

Si je commence cet édito par ce moment marquant de ce mois de septembre, c’est que depuis quelques temps déjà, certaines attaques qui font appel aux bassesses les plus profondes de l’âme humaine ont de plus en plus d’audience dans notre pays.

Et certains droits pour lesquels des générations d’hommes et de femmes se sont battues et qui paraissaient hier encore une évidence sont aujourd’hui visés sans aucune retenue. L’abolition de la peine de mort en fait partie. Le droit du sol également. Le droit à l’IVG aussi.

Je ne peux pour ma part me résoudre à ce que notre société régresse dans ses droits et ses libertés. Je crois profondément en notre capacité à toujours aller de l’avant, en notre capacité à réduire les inégalités de genre et de destin. C’est pour cette raison qu’avec nombre de collègues parlementaires et des associations je suis totalement mobilisé dans le renforcement du droit à l’IVG et de son accès dans tous nos territoires, mais aussi à l’internationale. Il s’agit là d’un combat essentiel pour l’égalité entre les femmes et les hommes, dans la lutte contre le patriarcat et l’humiliation des femmes. A ce titre, je tiens à remercier ma collègue Albane Gaillot qui a organisé fin septembre la diffusion en avant-première à l’Assemblée nationale du film l’Évènement d’Audrey Diwan. Un film somptueux et d’une puissance rare qui vient nous rappeler la violence du combat pour le droit à l’avortement. Je suis convaincu qu’avant la fin de ce mandat nous arriverons à adopter la proposition de loi sur le renforcement de l’accès à l’IVG dans notre pays qui vient allonger les délais légaux pour avorter, supprimer la double clause de conscience et permettre aux sages-femmes de réaliser des avortements.

Ces droits font partie aujourd’hui des droits fondamentaux qui structurent notre société, ils font partie de nos droits fondamentaux. Et nous nous battons toujours pour que d’autres deviennent une réalité, comme la garantie de pouvoir mourir dans la dignité. Ces droits, qui il y a encore quelques années pouvaient paraitre définitivement acquis, sont aujourd’hui toujours plus attaqués par certains. N’oublions jamais que ce que la loi a fait une autre loi peut le défaire. Rien n’est jamais acquis. Nous devons toujours en avoir conscience et poursuivre l’engagement de nos prédécesseurs pour les défendre, les expliquer, notamment aux générations les plus jeunes, les renforcer, continuer de les défendre dans tous nos territoires et à l’échelle internationale via notre action diplomatique.

Sur ces combats pour la défense des droits humains et de l’égalité entre les femmes et les hommes, nous ne devons jamais relâcher nos efforts ni abandonner nos convictions.

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