Aujourd’hui nous sommes le 25 novembre, journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes. Le Gouvernement et la majorité sont pleinement mobilisés pour poursuivre et intensifier les actions afin de mieux protéger les femmes victimes de violences. Depuis le début de l’année, 102 femmes sont mortes des coups de leur conjoint ou ex-conjoint.
Déclarée Grande cause du quinquennat par le Président de la République en 2017, nous avons lancé en 2019, le Grenelle des violences conjugales qui a donné lieu à l’adoption de 46 mesures et à l’adoption de quatre lois afin de permettre un meilleur accompagnement des femmes victimes et donc, d’une meilleure protection :
- Faciliter le signalement des violences grâce au 3919 et à la plateforme « arrêtons les violences » désormais accessible 24/24h et 7j/7 ;
- Améliorer et faciliter le dépôt de plainte notamment en le permettant à l’hôpital et la formation des personnels de police et de gendarmerie ;
- Meilleure orientation des victimes dans les commissariats vers les intervenants sociaux (400 répartis sur le territoire) ;
- Assurer la mise à l’abri des victimes de violences en favorisant l’accès au logement social. 20 000 logements sociaux ont ainsi été attribués depuis le Grenelle (+ 60%) et 1 700 places d’urgence ont été ouvertes depuis 2020 ;
- Mieux protéger les victimes de leur agresseur : déploiement de 1 000 bracelets anti-rapprochement et de 3 000 téléphones grave danger ;
- La Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la traite des êtres humains servira d’interface entre les pouvoirs publics et les associations ;
- Création d’une semaine de l’égalité autour du 8 mars pour sensibiliser et informer les jeunes générations ;
- Prise en charge des auteurs de violence : ouverture de 30 centres de prise en charge
- Suspension automatique de l’autorité parentale pour le conjoint auteur d’homicide conjugal : suspension pour une durée de six mois l’exercice de l’autorité parentale du parent violent, décharge de leur obligation alimentaire à l’égard de leurs enfants et suspension du droit de visite ;
- Saisine des armes dès le dépôt de la première plainte.
En 2022, nous continuons :
- Dans l’enseignement supérieur avec le plan national contre les violences sexistes et sexuels (voir mon article sur le sujet) ;
- En renforçant les bracelets anti-rapprochement, des ordonnances de protection et des téléphones grave danger.
Trop souvent ignorées, aujourd’hui grâce notamment à l’action des associations, les victimes parlent et la société les écoute plus qu’hier mais encore moins que demain. C’est cela notre moteur. Notre combat contre ce fléau ne doit jamais s’arrêter. Mobilisé depuis le début de mon mandat sur la lutte contre toutes les formes de violences à l’égard des femmes, je le serai jusqu’au bout.