A l’invitation de Kevin Mayne, le directeur de Cycling Industries Europe (CIE), j’intervenais le jeudi 12 mai sur le vélo comme mobilité et industrie du futur. Ce sommet se tenait à Bruxelles et rassemblait les dirigeants européens des principales entreprises de l’industrie du vélo.

Dans le contexte actuel, le vélo est la seule solution prête pour sortir des énergies fossiles dans les prochaines années. Nous sommes capables de faire cette transition de mobilités plus vite que toute autre transition.

D’après CIE, 15 millions d’Européens sont prêts à basculer vers le vélo. L’Europe représente en effet une multitude d’opportunités. L’enjeu est alors de rendre le vélo toujours plus accessible pour les femmes, les personnes à faible revenus, les personnes de couleurs, les familles !

Pour cela, il faut que le vélo s’inscrive dans une logique d’industrie du futur et être une industrie en transition. Cependant, nous ne sommes pas prêts et nous devons aller plus vite. L’enjeu des échanges est de réfléchir à l’industrie du vélo dont l’Europe a besoin. Les travaux de structuration actuelle de la filière en France vont dans le même sens.

Le rapport parlementaire que j’ai produit sur l’économie du vélo en France a été remarqué car c’est la première fois en Europe qu’un homme politique se voyait confier une mission sur l’industrie du vélo.

C’est un signal fort que les acteurs du vélo souhaitent voir être reproduit dans d’autres pays européens.

NB : mon rapport a été traduit en anglais par Décathlon que je remercie.