Vous trouverez ci dessous le détail de ma question écrite.
M. Guillaume Gouffier-Cha interroge M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur le développement de la grande précarité et de l’insécurité dans le bois de Vincennes. Le bois de Vincennes est aujourd’hui un lieu de traite humaine, avec notamment des filières de prostitution nigérianes ou albanaises. Les clients des prostitués n’y sont pas inquiétés, tout comme les proxénètes. D’autres trafics se développent, notamment aux alentours du château de Vincennes. Ces fléaux sont présents depuis des années déjà autour et en ce lieu, poumon vert de la métropole parisienne. Par ailleurs, de plus en plus de personnes vivent dans le bois. Cela a des conséquences en matière d’hygiène, de sécurité, de solidarité. Les associations effectuent bien sûr un travail d’accompagnement remarquable. Mais le commissariat du 12e arrondissement – qui est en charge de la sécurité du bois – en est particulièrement éloigné. Il en découle une impression de non-prise en compte des questions de sécurité et de précarité dans le bois de Vincennes, en particulier pour les citoyens habitant dans les communes riveraines. Il souhaite donc connaître la réalité de la précarité et de l’insécurité dans le bois de Vincennes aujourd’hui et les actions mises en place pour y remédier.
Cette question, publiée au Journal Officiel, peut être retrouvée sur le site de l’Assemblée nationale, page sur laquelle vous pouvez également être informé de la réponse que lui apportera le ministre.