Le Sommet mondial de la santé (WHS) est un forum international consacré à la santé mondiale qui rassemble des acteurs politiques, scientifiques, du secteur privé et de la société civile du monde entier. Il vise à créer un espace d’échange autour des enjeux de santé et de bien-être pour tous, à travers un dialogue entre la science, la politique et les organisations internationales.
Pour cette édition 2024, nous avons pu participer à cette conférence internationale, avec mes collègues Sandrine JOSSO et Liliana TANGUY, en constituant une délégation du Club des parlementaires unis pour la santé animé par l’ONG Action Santé Mondiale.
A l’occasion de ce déplacement, j’ai pu participer à de nombreux échanges organisés par UNITE, un réseau de parlementaires engagés pour la santé mondiale. Nous avons notamment pu échanger avec les organisations internationales en santé telles qu’Unitaid ou encore le Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
Ces discussions ont, d’une part, permis de mieux appréhender la complémentarité des projets conduits par ces fonds, et d’autre part d’échanger avec des parlementaires du monde entier sur leurs différentes approches de ces sujets.
Nous avons par ailleurs eu l’occasion d’assister à une réunion du sous-comité pour la santé mondiale au Bundestag et auditionner dans ce cadre Catharina BOEHME, directrice générale adjointe de l’OMS. A cet égard, nous avons pu notamment aborder les enjeux de la lutte contre les maladies transmissibles, la gouvernance de la santé mondiale, ainsi que la réaction de l’OMS aux urgences sanitaires.
Alors que la pandémie mondiale de Covid-19 peut paraître lointaine pour certaines et certains, les leçons tirées de cette expérience sont essentielles. Parmi elles, l’OMS a engagé une révision de son RSI et posé le cadre des négociations d’un futur international contre les pandémies. Ce dernier devrait permettre de mieux prévenir, préparer et répondre aux pandémies.
A cet égard, nous avons pu échanger avec les acteurs clés de ces négociations et plus particulièrement des représentants de la France, de l’OMS, ou encore des communautés engagées dans ces discussions.
La question n’est aujourd’hui pas de savoir s’il y aura une nouvelle pandémie mondiale, mais bien quand. A ce titre, j’ai souligné l’impérieuse nécessité que les parlementaires français puissent être informés de l’état de ces négociations, et des positions de la France dans celles-ci.
Au cours de ce déplacement, j’ai pu participer à d’importants échanges sur une approche « Une seule santé » pour le monde. Face à l’enchevêtrement des crises, nous n’avons qu’un monde, qu’une santé et notre action doit avoir une seule vitesse pour agir partout, en même temps.
C’est le sens de mon intervention (à retrouver ici) à la table ronde « Towards a One sustainable health institute”, organisée par la coalition « Une Europe pour la santé mondiale ».
Je retiens de ce déplacement de nombreux échanges avec des personnalités engagés pour un monde en meilleure santé. Il apparaît évident aujourd’hui que la communauté internationale doit se doter de meilleurs outils pour faire face aux pandémies, dans un contexte où les populations du monde entier doivent faire face à des menaces diverse et concomitantes (sanitaires, écologiques, conflits, etc.).
Il est donc indispensable que nous puissions favoriser une approche intégrée de l’action internationale afin de répondre à ces enjeux partout, au « Nord global » comme au « Sud global », en même temps.
Du point de vue français, il me paraît aussi important que ce type de Sommet puisse mettre en avant les personnalités françaises et francophone dont l’expertise n’est plus à démontrer.
Enfin, je retiens que le besoin d’une meilleure mobilisation des parlementaires sur ces sujets. D’une part parce que notre rôle est aussi de proposer des solutions et des voies d’actions sur ces sujets, mais aussi parce que nous devons mieux informer la population sur ces enjeux, avec comme boussole l’objectif de démontrer à nos concitoyennes et nos concitoyens que nous ne serons pas protégés tant que le monde entier ne le sera pas.
Retrouvez ci-dessous l’agenda de mon déplacement