Ces jeunes engagés au sein du Conseil de la Vie Collégienne et du Conseil de la Vie Lycéenne nous ont parlé des courts métrages, des bandes-dessinées et des autres projets qu’ils mènent pour faire vivre le devoir de mémoire au sein de leur établissement. Je tiens par ailleurs à saluer le travail mené avec le dessinateur de cette bande dessinée, ancien élève du lycée Hector Berlioz, Thomas Tcherkezian. L’accompagnement admirable du corps enseignant et de la direction a permis de donner vie à ces initiatives. Ces derniers sont aussi à l’origine de parcours pédagogiques, de visites et d’expositions, en collaboration avec les services de l’Éducation nationale, la Bibliothèque nationale de France et bien d’autres acteurs.
Ce travail de sensibilisation est indispensable. D’abord parce que l’École de la République est un lieu où chacun doit pouvoir apprendre et s’épanouir, dans un climat de tolérance et de respect des différences. La violence et la haine n’y ont pas leur place.
Ensuite parce qu’à 12, 15 ou 17 ans, on est à un âge où on forge ses propres valeurs et on commence à choisir quel citoyen on deviendra. J’ai vu avec émotion ces citoyens de demain participer à la construction d’un monde où l’on se souvient des heures les plus sombres et où l’on se mobilise pour qu’elles ne se répètent pas.