Je me suis rendu au salon de l’Association des Maires d’Île-de-France mardi 3 juin. Retour sur une riche journée d’échanges avec les acteurs du développement territorial et de l’égalité entre les femmes et les hommes en politique locale.

Le salon a débuté par une matinée de déambulation sur les différents stands d’exposition du salon. J’ai pu m’entretenir avec des professionnels de l’aménagement territorial, des spécialistes des mobilités vertes (RATP et Transdev par exemple) et de l’énergie (comme Idex) ou bien encore avec des acteurs qui œuvrent pour la transition écologique, tels que l’Office Français de la Biodiversité.

J’ai ensuite pu participer à une table-ronde sur l’égalité des genres, au cours de laquelle nous nous sommes concentrés sur les freins qui persistent et la pertinence de l’échelle locale pour y remédier, pour agir. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé à l’occasion de cette intervention  Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre et présidente de France Terre d’Asile,  Dayana Chamoun-Fievée, présidente de l’association Dirigeantes et territoires, et Viviane Monnier, présidente de l’Union Régionale Solidarité Femmes – Île-de-France.

Aujourd’hui encore, en 2025, seule 1 maire sur 5 est une femme, de même pour les présidentes de départements, et moins d’un président de région sur 3 est une femme. Aujourd’hui encore, en 2025, lorsque l’on défend une proposition de loi en faveur de la parité pour les élections municipales dans toutes les communes, y compris celles de moins de 1000 habitants, comme je l’ai fait récemment, certaines forces politiques le voient comme une contrainte inutile (voir mon article). Aujourd’hui encore, en 2025, dans un salon consacré à la politique locale probablement fréquenté à plus de 75% par des hommes, l’assemblée qui écoutait cette table ronde était presque exclusivement composée de femmes.

Au-delà de ces constats nécessaires, les acteurs de la table ronde ont évoqué toutes les solutions que nous avons à disposition. Face à un contexte global de remise en question de l’égalité, nous devons porter toujours plus haut et plus fort ce combat féministe. L’action au niveau local, au niveau municipal, est indispensable pour faire avancer notre société. C’est pour cela que j’ai réaffirmé lors de cette table ronde mon soutien à la mise en place dans chaque collectivité d’une adjointe ou d’un adjoint en charge des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Une mesure portée par l’association des maires d’Île-de-France que j’espère voir devenir réalité dès l’année prochaine.