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Carnet de législature #7

Juillet 2025

La session parlementaire qui s’est achevée il y a quelques jours a été difficile. Instabilité et illisibilité politique, forte mobilisation des extrêmes et tout particulièrement de l’extrême droite, démobilisation des forces politiques démocrates et républicaines qui composent la majorité. De nombreux enseignements politiques doivent en être tirés. Au cours de ces derniers mois, nous avons notamment observé un Parlement qui, à de multiples reprises, a discuté et adopté des mesures visant à détricoter tout ce que nous construisons depuis plusieurs années pour réussir le défi de la transition écologique et adapter nos territoires aux conséquences du réchauffement climatique. Fidèle à mes convictions et à mes engagements, je me suis opposé à tous ces reculs qui constituent une erreur majeure. J’ai voté pour le maintien des ZFE (zones à faibles émissions), du ZAN (zéro artificialisation nette des sols), pour le développement des énergies renouvelables. J’ai voté contre la loi dite Duplomb. Je ne cesserai de porter les combats en faveur de la mise en place de la transition écologique et de son acceptabilité sociale. Je ne reculerai pas et je me réjouis de voir le réveil citoyen qui s’exprime à travers la pétition qui a été déposée contre l’adoption de la proposition de loi Duplomb. Ce réveil est tout sauf une instrumentalisation de l’extrême-gauche.

Cette mobilisation citoyenne assez unique, largement transpartisane, est le reflet d’une Nation qui refuse que notre pays se désengage du renforcement de la protection de l’environnement. Elle ne doit néanmoins pas nous empêcher de regarder les raisons qui ont entraîné l’adoption de ces différents reculs en matière d’écologie. Il y a bien entendu la forte mobilisation du Rassemblement national et de celles et ceux qui promeuvent l’Union des droites, c’est-à-dire la construction d’un grand mouvement ultra-conservateur de droite extrême en France. Ils ont célébré chacun de ces votes comme une immense victoire. Des cris de joie révélateurs de leur climatoscepticisme, qu’il nous faut combattre. Mais ces votes sont aussi le résultat de la trop grande faiblesse des partis du centre, de la droite et de la gauche qui donnent l’impression de ne plus se battre pour leurs convictions et leurs valeurs. Bien entendu, écrire cela me peine. Mais c’est une réalité. Nous, les démocrates et républicains de notre pays, nous devons montrer une tout autre image de notre engagement politique le plus rapidement possible, aussi bien au niveau national que local. Nous ne pouvons laisser plus longtemps prospérer les idées néfastes de l’extrême-droite. Nous devons davantage nous engager dans le combat politique.

Les débats et les votes qui ont eu lieu au Sénat et à l’Assemblée nationale ces derniers mois marquent la montée en puissance des discours rétrogrades en matière d’écologie. Ces votes qui n’ont suscité que peu d’émotion sont également le témoignage supplémentaire d’un pays qui s’enferme dans son passé. Le témoignage d’une société qui ne se préoccupe pas assez de ce qu’elle laissera aux générations futures. Pour ma part, je continue de penser que la jeunesse doit être au cœur de chacune de nos réflexions. C’est pour cela que je soutiens l’annonce du gouvernement de demander à nos concitoyens qui sont à la retraite de davantage contribuer à l’effort budgétaire national. Les modalités doivent être discutées mais c’est une nécessité. Au regard de la situation budgétaire que nous connaissons, les efforts ne peuvent pas être supportés uniquement par la population active ou laissés en héritage aux prochaines générations. Notre pays n’avance que lorsqu’il regarde vers l’avenir. Nous devons collectivement reprendre ce chemin.

Fort de cette conviction, c’est dans cet esprit que j’ai profité des semaines qui ont suivi la fin de la session parlementaire pour échanger avec plusieurs acteurs engagés dans les politiques de jeunesse. J’ai rencontré les équipes de l’UNICEF pour aborder le sujet de la participation démocratique de nos jeunes concitoyens. Les jeunes générations sont moins représentées dans nos instances démocratiques. C’est un vrai sujet démocratique. Ce constat soulève aujourd’hui la question de l’abaissement du droit de vote à 16 ans, un débat que nous devrions avoir au sein de notre société. Le gouvernement britannique a annoncé qu’il allait prochainement abaisser le droit de vote à 16 ans. Pourquoi ne prendrions-nous pas le même chemin en France ? J’ai aussi rencontré des responsables du Collectif Mentorat et de l’association Article 1, ainsi que Nadia Bellaoui, la présidente de l’agence du service civique. Je crois profondément en chacun de ces dispositifs qui sont essentiels pour permettre à chaque jeune de construire son propre parcours de vie personnel et professionnel. Aussi, je serai attentif à ce que ces politiques à l’attention de nos jeunes soient préservées dans la bataille budgétaire de cet automne. Notre pays ne peut continuer d’avancer sans avoir de réelle politique de jeunesse. Nous devons toutes et tous en prendre conscience.

Ce rapide retour sur ces rendez-vous du mois de juillet me permet de conclure cet édito par une parenthèse sur la réalité de l’organisation du travail parlementaire. Contrairement à ce que l’on peut entendre, la fin de la session parlementaire ne signifie pas que les parlementaires sont en vacances. Cela signifie qu’il n’y a pas de travaux législatifs à l’Assemblée nationale durant quelques semaines. Durant cette période, les parlementaires ont donc plus de temps pour être en circonscription et travailler sur leurs différents dossiers. Dans une époque où nous siégeons beaucoup plus qu’autrefois, cette période de travail est appréciable et utile.

Pour ma part, en dehors des rendez-vous citoyens en circonscription, j’ai mis à profit ces dernières semaines pour organiser plusieurs déplacements que je n’avais pu organiser jusqu’à présent. J’ai ainsi rencontré les équipes de Médecin du monde dans le 12ème arrondissement pour échanger sur les politiques d’accompagnement des travailleuses du sexe chinoises. J’ai visité le Centre de rétention administrative de Vincennes pour échanger avec nos forces de police sur la situation de l’établissement. Je me suis rendu auprès d’une unité mobile de soins palliatifs de l’hôpital Antoine Béclère à Clamart pour poursuivre mes échanges sur les deux lois votées récemment sur la fin de vie et le renforcement de l’accès aux soins palliatifs. J’ai rencontré la nouvelle direction de l’Institut Val-Mandé, dont la nouvelle directrice Murielle Jamot, et fait un point sur les actualités de l’établissement. J’ai eu des échanges avec plusieurs responsables associatifs locaux, comme Muriel Hattab, la présidente de Princesse Margot par exemple, sur les difficultés que rencontrent actuellement nos associations. Autant d’échanges qui sont importants pour mieux percevoir la réalité du terrain et qui reprendront fin août. Aussi, je tiens à remercier chacune des personnes que j’ai rencontrées pour leur disponibilité et leur très grand professionnalisme.

En attendant de reprendre ces travaux et de vous retrouver prochainement, je vous souhaite à toutes et à tous de passer un bel été.

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