Capture d’écran 2023-01-13 à 12.01.22Capture d’écran 2023-01-13 à 12.01.22guillaume-gouffier-cha-logo-1aguillaume-gouffier-cha-logo-1a
  • Accueil
  • Guillaume Gouffier Valente
    • Qui suis-je ?
    • Mes engagements
    • Blog
    • Mon agenda
    • Mon équipe
    • Carnets législatifs
    • Médias
    • Communiqués de presse
  • A l’Assemblée
    • Mon actualité législative
    • Groupes d’études
    • Groupes d’amitié
    • Questions écrites
  • L’atelier législatif
  • Sur le terrain
  • Contact
  • Mon agenda
  • Mon équipe
  • Abonnez-vous à la lettre d’information

Motions de censure : discours du Premier ministre

  • Accueil
  • Blog
  • Mon actualité législative
  • Motions de censure : discours du Premier ministre
“Gouverner, c’est choisir, si difficiles que soient les choix”
2 mars 2020
🦠 Info Coronavirus
17 mars 2020
Ne pas filtrer

Motions de censure : discours du Premier ministre

Categories
  • Mon actualité législative
Tags
  • 49-3
  • Edouard Philippe
  • gouvernement
  • Premier ministre
  • réforme
  • retraites

Discours prononcé par le Premier ministre Edouard Philippe lors des discussions des motions de censure déposées à la suite de l’engagement de la responsabilité du Gouvernement sur le vote du projet de loi instituant un système universel de retraites devant les députés le 3 mars 2020

 

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les ministres Madame,
Messieurs les Présidents de groupes,
Mesdames et messieurs les députés,

Il y a trois ans, le candidat Emmanuel Macron s’était engagé lors de la campagne présidentielle à créer un système universel de retraites par répartition et par points. Cet engagement, les candidats de la majorité aux élections législatives de juin 2017, l’ont réitéré. En démocratie, c’est le suffrage universel qui décide. Cela ne donne pas un « blanc-seing » à la majorité. Mais, ce suffrage l’engage à faire ce pour quoi elle a été élue.

On peut évidemment être contre le principe du système universel de retraites par points. On peut lui préférer un système par trimestres, avec 42 régimes, dont certains sont très déséquilibrés, qui obéissent à des règles très différentes, souvent inexplicables, parfois injustes. Parfois de plus en plus injustes avec les évolutions du temps, tout en allant cahin-caha dans la douleur, de rapetassage en rapetassage. Le conservatisme est une posture parfaitement autorisée.

Mais ce conservatisme et ces postures sont très souvent des impostures : car sous couvert d’une soi-disant solidarité, elles consistent à préserver des avantages devenus indus au détriment des autres. Ce n’est pas la conception de la justice sociale de cette majorité ; ce n’est pas notre conception de l’égalité.

Ceux qui défendent le statu quo, et ils ont parfaitement le droit de le défendre, racontent bien trop de calembredaines. Ils se payent de mots. Et ils se les payent sur le dos de ceux qui sont les moins bien traités par le système actuel : les agriculteurs, les artisans, les commerçants, qui travaillent très dur pour des pensions de misère, les femmes, qui travaillent dur pour des retraites inférieures à celles des hommes, et nos enfants, dont on attend qu’ils payent le moment voulu de bon cœur pour notre impéritie.

C’est typiquement ce genre d’injustice que le président de la République et les députés de la majorité se sont engagés à réparer. C’est ce genre d’avantages, ou de différences devenues incompréhensibles, que certains des signataires des motions de censure entendent préserver. Au nom de logiques politiques respectables, mais de mon point de vue convenues, et d’une vision du monde du travail, qui m’apparait souvent dépassée.

L’idée d’un système de retraite universel par points n’est pas nouvelle. Beaucoup de syndicalistes, d’intellectuels, d’économistes, de responsables politiques, de droite comme de gauche, s’y sont déclarés favorables.

Ce système par points fonctionne déjà – très bien d’ailleurs – dans le cadre de la gestion des retraites complémentaires. Comme beaucoup, nous avons vu dans cette idée le moyen de consolider la logique de solidarité et d’universalité qui est au cœur de notre pacte national.

Nous y avons vu l’occasion d’adapter notre système de retraites aux évolutions démographiques qui viennent, et qui en réalité sont déjà là, et aux nouvelles carrières qui viennent, et qui elles aussi sont déjà là ; d’en corriger les injustices criantes ; et de le rendre plus redistributif – parce que je ne connais pas de solidarité véritable sans effort de redistribution des plus riches vers les plus modestes. C’est notre modèle ; c’est notre histoire sociale. Cet héritage, nous en sommes fiers. Il nous appartient de le faire vivre et de le transmettre, non pas comme quelque chose d’immobile et d’intouchable, mais bien au contraire comme un ensemble vivant qu’il nous appartient de préserver.

 

Le discours intégral du Premier ministre ⤵️

 

Revoir les débats : https://www.facebook.com/LCP/videos/516296389315782/

 

Share

Articles en relation

CNCDH : Prévenir et lutter contre les atteintes à l’intimité des jeunes en ligne

22 mai 2025

Adoption d’une proposition de loi du groupe LIOT pour lutter contre la pédocriminalité


Lire la suite

 

Réseaux sociaux

  • Mon agenda
  • Mon équipe
  • Abonnez-vous à la lettre d’information

#GuillaumeGouffierValente

#EgalitéFH #nerienlaisserpasser actualité Actualités législatives Assemblée nationale associations circo9406 citoyenneté climat club des élus pour le vélo confiance coronavirus covid19 crise crise sanitaire Droits des femmes Délégation aux droits des femmes Démocratie démocratie participative développement durable Egalité engagement Europe Femmes filière vélo Fontenay-sous-Bois industrie IVG Lutte contre les violences Marlène Schiappa mobilités numérique Priorité Saint-Mandé santé Solidarité transition écologique transparence Tribune urgence Vincennes violences conjugales vélo écologie économie

Mentions légales – Contact – Lettre d’information

© 2024 Guillaume Gouffier Valente.