En ce début octobre, les inquiétudes se font ressentir à nouveau autour des conséquences de la crise sanitaire que nous vivons. Ce qui semblait être dernière nous il y a encore quelques semaines réapparait. Peut-être pensions-nous que le respect des gestes barrières, du port du masque, de la distanciation sociale, du lavage des mains, allait nous permettre d’éviter la deuxième vague ? Hélas, ces pratiques qui sont devenues des habitudes du quotidien pour chacune et chacun d’entre nous n’ont pas suffi à enrayer la propagation du coronavirus. Ce virus pour lequel aucun traitement ou vaccin n’existe pour le moment circule de nouveau de manière très importante et touche très lourdement nombre de nos concitoyens. Ce virus continue de tuer ou de laisser des malades avec des séquelles lourdes et durables. Cette situation nous oblige aujourd’hui à redoubler de vigilance et à prendre toutes les mesures nécessaires pour enrayer le plus possible sa propagation.
Je sais, à travers les échanges que je peux avoir en circonscription ou les messages qui me sont adressés, que le mécontentement vis-à-vis des mesures que nous prenons existe. Je les entends. Ces mesures restreignent nos libertés et nos vies. Je comprends les questionnements que tout cela peut entraîner. Mais la réalité est que la crise sanitaire est toujours bien présente, qu’elle brise des vies et des familles. Nous devons prendre toutes les mesures possibles pour protéger le plus possible la vie des Françaises et des Français tout en évitant de recourir de nouveau à un confinement général. Ce n’est pas de gaité de cœur que ces mesures sont prises. Nous les prenons en responsabilité. Nous les prenons pour que nous retrouvions le plus vite possible toutes nos libertés, pour que nous retrouvions le cours de nos vies. Pour suivre nos envies.
Parallèlement aux mesures sanitaires que nous prenons, nous poursuivons notre politique de soutien aux secteurs d’activité qui sont fortement touchés par cette crise, des secteurs qui comme celui de la restauration ou de la culture font parties intégrantes de notre patrimoine national. Les mesures de soutien économique ou d’accompagnement dans la mise en place du chômage partiel continuent d’être déployés comme nulle part ailleurs dans le monde. Nous allons aussi renforcer notre politique sociale à l’attention des personnes les plus précaires qui sont celles qui sont les plus impactées par la crise économique et sociale. C’est notamment l’objectif poursuivi par le renforcement du plan de lutte contre la pauvreté qu’a annoncé le Premier ministre Jean Castex début octobre.
Les débats budgétaires que nous allons avoir durant les trois prochains mois vont nous permettre de confirmer ces actions pour l’année 2021. Ces débats, qui ont lieu chaque année entre le mois d’octobre et de décembre, vont aussi nous permettre de mettre en œuvre le plan de relance de 100 Milliards d’euros qui a été présenté début septembre et qui doit nous permettre, au-delà de soutenir notre économie, de préparer l’avenir de notre pays avec notamment un volet de 30 milliards d’euros dédiés à la transition écologique. La crise sanitaire est toujours présente, mais nous devons continuer à vivre et à construire notre société de demain. C’est ce que nous faisons.