En 2020, une série de mesures ont été lancées sous forme d’expérimentation comme la distribution de protections périodiques aux femmes sans-abri ou en grande précarité lors de maraudes de la Croix-Rouge ou de l’Armée du Salut, des ateliers de sensibilisation, la vente de serviettes et tampons à prix symboliques dans des épiceries solidaires, la distribution gratuite en prison. Les associations engagées dans cette lutte tels la Fondation des Femmes ou le Collectif Georgette Sand estiment qu’avec la crise, 2 millions de femmes seraient désormais concernées. En effet, au cours de sa vie chaque femme dépenserait environ 1 500 euros en serviettes, tampons et coupes menstruelles. Les difficultés d’accès sont avant tout financières.
Ainsi, dans la lignée du Parlement écossais qui a voté l’accès gratuit et universel aux protections périodiques pour un coût de 10,9 millions d’euros par an, 5 millions d’euros seront consacrés à cette politique publique afin de développer et pérenniser les dispositifs mis en place.
Lire le rapport sur les menstruations faits par Laëtitia Romeiro Dias et Bénédicte Taurine