Cette loi place la lutte contre l’extrême pauvreté au coeur de l’action internationale de la France, les députés se sont mobilisés collectivement. Nous réussirons à honorer une promesse faite il y a 50 ans ! La politique de développement international de la France est ainsi fléchée pour mieux protéger les biens publics mondiaux. Nous inscrivons pleinement la politique de développement de la France dans un cadre multilatéral.
L’épidémie de Covid-19 a mis encore plus en évidence le caractère interdépendant du monde. C’est pourquoi il est nécessaire de se donner les moyens de lutter efficacement contre les inégalités mondiales. Le champ d’action de cette loi est très ambitieux, il consiste notamment à augmenter nos moyens, se concentrant vers les pays les plus vulnérables, principalement situés en Afrique subsaharienne.
Cette loi porte des avancées considérables :
Nous avons notamment porté des amendements ayant pour objet d’insister, à propos de la promotion des droits humains et des droits des enfants.
Au nom de la Délégation aux droits des femmes j’ai porté des amendements visant à mettre l’accent sur l’importance de la promotion de l’égalité́ entre les femmes et les hommes comme objectif transversal de la politique de développement solidaire de la France, ainsi que la mention d’une composition paritaire des principales instances chargées de l’aide publique au développement. Nous avons également porté des amendements instaurant l’IVG comme droit fondamental, ainsi que les impacts des crises, comme celle du Covid-19, touchant plus particulièrement les femmes. Ces avancées sont très importantes, au moment où les droits des femmes reculent dans certains pays, où la situation de crise liée au Covid-19 met les femmes et les jeunes filles en danger. Nous ne pouvons jamais lâcher sur ce combat : celui de l’égalité entre les femmes et les hommes, en France mais aussi un peu partout dans le monde.