Comme tous mes collègues députés, je reçois chaque mois 5561 euros pour couvrir les frais liés à l’exercice de mon mandat de député : aussi bien la location de mon atelier législatif à Vincennes, le coût des évènements que j’organise, les frais de restauration pour moi et mon équipe, mes déplacements dans le cadre de mes missions, les documents que je produis pour informer les citoyens sur mon activité, les gerbes de fleurs lors des cérémonies commémoratives ou bien encore les abonnements aux journaux par exemple. Pour information, je dispose d’une autre enveloppe de 18 950 euros annuels de dotation matérielle des députés pour couvrir les frais de téléphonie, d’affranchissement, de taxi et d’hébergement à l’Assemblée (dépenses internes à l’Assemblée nationale) et d’une enveloppe pour rémunérer mes collaboratrices parlementaires. Ces enveloppes ne peuvent bien entendu en aucun cas être utilisées à d’autres fins. Comme rémunération personnelle, je perçois une indemnité parlementaire d’un montant net mensuel de 5 841 € avant impôt. Je ne perçois pas d’autres revenus à côté de cette indemnité.
En 2022, le total des dépenses sur l’AFM a été de 63 871 euros. Je vous présente les principaux postes de dépense, selon la catégorisation définie par le déontologue de l’Assemblée nationale, tout en faisant figurer en violet l’évolution entre 2021 et 2022.
L’atelier législatif à Vincennes, situé 76 avenue de la République où je reçois les citoyens et organise et des débats autours des sujets législatifs est le poste le plus lourd de mon budget, puisque la représente 40%. Les loyers, toutes charges comprises, y compris les frais de renouvellement de bail, représentent 26391 euros sur 2022. Les frais de ménage sont maintenant compté à part. En cette fin de mandat, les remboursements des emprunts que j’avais contracté pour l’aménagement du local ont pris fin.
Ce compte couvre essentiellement les frais de bouche et les nuitées d’hôtel. Si en 2021, les frais d’hôtel étaient importants, en lien avec ma mission pour la filière économique du vélo en France, mes frais de repas et d’hébergement sont revenus au niveau qu’ils avaient avant le Covid.
En effet, mes frais de bouche sont même inférieurs à mes dépenses en 2019. Cela est également à lier aux périodes de campagne du printemps 2022, période où j’ai pris en charge directement de nombreux repas, dans une logique de strict respect des comptes de campagne. Pour information, je n’accepte aucune invitation à déjeuner de la part de lobbys, d’associations, de journalistes, d’entreprises, réglant systématiquement mes repas. Enfin, je tiens à indiquer que mes comptes de campagne pour les législatives sont en cours de validation par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
Ce poste était important en 2021 en raison de l’impression et de la diffusion de mon bilan de mandat, imprimé à 67 000 exemplaires et diffusés à tous les ménages de la circonscription, qui a représenté une charge importante. En cette année législative, ce poste recouvre la réalisation d’un carnet législatif de début de mandat. La prise en charge d’outils de télétravail (abonnement zoom notamment) est une part importante dans ce poste, tout comme les abonnements à la presse nationale et locale.
J’ai organisé un événement de début de législature à la questure de l’Assemblée nationale qui représente une dépense importante de réception. A noter que les fleurs pour les cérémonies de commémoration représentent 1190 euros sur l’ensemble de l’année, contre 865 euros en 2021.
Ce poste au nom énigmatique abrite essentiellement les cotisations au groupe parlementaire LaREM puis Renaissance, qui sont passées de 350 € à 450 €/mois, et les frais bancaires.
Ce poste est en légère baisse, mais a changé de nature par rapport à 2021. En 2021, je me suis beaucoup déplacé en France et en Europe, en train, en avion et en voiture pour aller à la rencontre des acteurs industriels et économiques du vélo dans le cadre de mon rapport sur le développement de la filière économique du vélo. J’ai poursuivi ces déplacements en 2022, mais j’ai surtout investi dans un vélo-cargo de fonction, en leasing.
Les déplacements en taxi – essentiellement pour les retours en fin de séance de l’Assemblée – sont remboursés directement sur la dotation matérielle du député.
Ce poste couvre les frais de ménage de l’atelier législatif. C’est l’Institut le Val-Mandé qui réalise cette prestation, et je ne peux que les conseiller.
Notre comptable actuel met dans cette catégorie les dépenses dont nous ne retrouvons plus les factures. En cas de contrôle par le déontologue, je suis en mesure de prouver toutes les dépenses faites sur l’AFM. Je ne retire jamais d’argent liquide sur ce compte.
Il s’agit essentiellement de dépenses liés à mes cours d’anglais.
Mes comptes sont certifiés par un expert comptable. Et vous pouvez retrouver ici la présentation de mes comptes des années précédentes.
En toute transparence, je mets chaque semaine en ligne mon agenda. Vous le trouverez ici et il est également affiché sur la vitrine de l’atelier législatif.
Bien entendu, mon équipe et moi même restons à votre disposition pour toute question complémentaire.