Le GPSR de la RATP (groupe de protection et de sécurité des réseaux) et la SUGE de la SNCF (sureté générale) sont en première ligne pour assurer la sûreté des voyageurs et des installations ferroviaires. Alors que les actes d’incivilité et de délinquance deviennent de plus en plus violents (leur nombre total n’étant qu’en très légère hausse), la proposition de loi vise à élargir les pouvoirs de ces agents et faciliter leur cadre d’intervention afin de renforcer la sécurité dans les transports tout en gardant un équilibre avec la nécessaire sauvegarde des libertés individuelles des usagers. L’objectif, continuer de garantir aux usagers des transports le plus haut niveau de sécurité possible.
Notre premier déplacement avait lieu sur la ligne E du RER à la station Rosa Parks. Les agents de la SUGE nous ont ainsi montré comment ils doivent réagir face aux différents types de situations qui peuvent advenir dans le train, sur les quais ou aux abords des gares. Ils sont en permanence mobilisés pour assurer notamment la validation obligatoire des titres de transports par chaque usager.
Le professionnalisme de ces agents leur permet d’appréhender avec sang-froid des individus potentiellement dangereux et d’effectuer des fouilles en cas de doute afin de sécuriser le périmètre autour des voyageurs. Les agents ont notamment souligné que la proposition de loi leur permettrait une meilleure coordination avec les agents de la RATP pour assurer la sécurité tout au long du trajet des voyageurs, du moment de leur entrée en gare, pendant leur voyage et jusqu’à ce qu’ils sortent de la station.
Après un échange avec Emmanuelle Cortot-Boucher, secrétaire générale de la RATP et Didier Robidoux, directeur de la sûreté RATP sur les dispositions du texte, nous avons pu assister à une simulation en direct réalisée par des agents GPSR illustrant le nouveau dispositif de sécurité porté par la proposition de loi.
En cas de non-validation d’un titre de transport, lors d’un oubli d’un bagage ou en présence d’un individu dont le comportement est susceptible de présenter un risque pour la sécurité des biens et des voyageurs, les différents scénarios mettent l’accent sur l’importance d’une communication fluide et cordiale entre les agents de sûreté et les usagers des transports, préalable indispensable à toute demande de vérification de sacs ou de palpations de sécurité.