Comme chacun de mes collègues députés, je reçois chaque mois 5373 euros pour couvrir les frais liés à l’exercice de mon mandat de député : aussi bien la location de mon local en circonscription, le coût des évènements que j’organise, les frais de restauration pour moi et mon équipe, la rémunération des stagiaires, mes déplacements, les documents que je produis pour informer les citoyens sur mon activité, les gerbes de fleurs lors des cérémonies commémoratives ou bien encore les abonnements aux journaux par exemple.
La loi du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique oblige les députés à rendre compte au déontologue de l’Assemblée nationale de l’ensemble de leurs dépenses et instaure des mécanismes de justification et de contrôle de la dépense des députés. Cette année, j’ai été tiré au sort pour être contrôlé de manière détaillée.
En 2019, le total de ces dépenses a été de 63817 euros (sur une enveloppe cumulée totale de 64 476 euros). Voici donc les principaux postes de dépense, selon la catégorisation définie par le déontologue, en pourcentage puis de manière détaillée.
Je dispose d’un atelier législatif ouvert sur la rue, dans un local commercial, afin de rendre visibles et accessibles les débats sur les lois que j’organise, et participer ainsi à rapprocher les citoyens de la fabrique de la loi. Les loyers, toutes charges comprises et remboursement d’emprunt, représentent 28 000 euros sur 2019. Ce poste comprend également des frais de réparation liés aux différentes dégradations volontaires qu’a connu la vitrine de l’atelier.
Ce compte couvre essentiellement les frais de bouche et les nuitées d’hôtel comptabilisés en 2019 pour des déplacements hors Ile-de-France. Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, j’ai été amené à me déplacer dans toute la France et en Outre-Mer. Dans le cadre de mes fonctions à la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, j’ai également effectué en mars 2019 un déplacement à New-York pour assister aux travaux de la commission de la condition de la femme du conseil économique et social des Nations Unies.
Je souhaite préciser que je refuse toute invitation à déjeuner ou dîner de la part de lobbys ou groupes d’intérêt. Je règle systématiquement les repas que je prends, même dans le cadre de déjeuners de travail. Une part importante de ces repas sont pris dans le cadre de l’Assemblée nationale.
Les fleurs pour les cérémonies de commémoration représentent moins d’un millier d’euros sur l’ensemble de l’année. Deux costumes sont intégrés comme frais vestimentaires.
Pour les réceptions ou les débats que j’organise, je cherche systématiquement à privilégier des prestataires locaux ou éthiques, comme les cuistots migrateurs et les brasseurs locaux. Dans la plupart des cas, mon équipe se fournit au supermarché du secteur en veillant au coût global.
Ce poste est deux fois moins important en 2019 qu’en 2018 (601€/mois, développement de mon site internet). Il comporte l’impression de mes livrets législatifs, les abonnements à la presse et les achats de livres et autres ouvrages.
Ce poste, qui a fortement augmenté par rapport à 2018, comporte les déplacements en avion dans le cadre de mes missions et en train pour mon équipe. Ma responsabilité de coordinateur du Grenelle des violences conjugales pour le groupe En Marche explique l’augmentation forte de ce poste. Il comporte également mes frais de Vélib. Je me déplace en circonscription en vélo essentiellement. Les déplacements en taxi – essentiellement pour les retours en fin de séance de l’Assemblée – sont remboursés directement.
Ce poste au nom énigmatique abrite essentiellement la cotisation au groupe parlementaire LaREM, qui est de 350 €/mois, et les remboursements des assurances suite aux différents incidents au sein de l’atelier législatif (nettoyage des tags et dégâts des eaux).
Dans ce poste sont comptabilisés la médecine du travail et les indemnités des stagiaires, que nous ne pouvons pas prendre sur l’enveloppe réservée aux salaires des collaborateurs. J’ai également fait appel à une interprète en langue des signes pour accueillir une personne sourde.