Le numéro vert 0 806 000 245 ainsi que le mail infocovid.ess@cabinets.finances.gouv.fr sont ouverts par le ministère de l’Economie pour répondre à toutes vos questions. Un document de synthèse de mesures d’urgence est mis à jour chaque semaine est disponible sur le site du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance présentant l’ensemble des mesures à destination des structures de l’ESS.
Ce fonds d’urgence doté de 30 millions d’euros est à destination des petites associations employeuses et les autres structures de l’ESS de moins de 10 salariés. Elles pourront, dès janvier 2021, obtenir une subvention comprise entre 5000 € et 8000 €, ainsi qu’un accompagnement et un diagnostic dédié. Cette aide financière a vocation de permettre aux associations de poursuivre leurs activités pendant la crise, de financer les emplois des salariés et de pallier les difficultés liées à la trésorerie.
A cela s’ajoute les aides plus générales.
Peu importe leur secteur d’activité ou leur situation géographique, le fonds de solidarité est à destination des :
Les structures de l’ESS peuvent contracter un prêt jusqu’au 30 juin 2021 au lieu du 31 décembre 2020. L’amortissement du prêt garanti par l’Etat pourra être étalé entre une et cinq années supplémentaires, avec des taux négociés avec les banques françaises compris entre 1 et 2,5%, garantie de l’Etat comprise. Toutes les structures qui le souhaitent pourront demander un nouveau différé de remboursement d’un an, soit deux années au total de différé. Concrètement, une structure qui ne serait pas en mesure de rembourser son prêt à partir de mars 2021 pourra, après examen par la banque qui lui a octroyé le prêt, attendre 2022 avant de commencer le remboursement du capital de son PGE.
Si les structures ne trouvent aucune solution de financement, l’Etat dispose d’une enveloppe disponible pour les acteurs de l’ESS de 500 millions d’euros pour accorder des prêts directs de 10 000 à 50 000 euros.
Afin de couvrir totalement les cotisations sociales pour les structures touchées par la crise du Covid-19, le dispositif d’exonération des cotisations sociales sera renforcé et élargi. Toutes les structures de moins de 50 salariés fermées administrativement bénéficieront d’une exonération totale de leurs cotisations patronales hors retraite complémentaire et d’une aide au paiement des cotisations sociales restant dues égale à 20% de la masse salariale de la période concernée.
Toutes les structures de moins de 250 salariés de l’hôtellerie, cafés, restaurants, du tourisme, de l’événementiel, de la culture et du sport, ou dont l’activité en dépend, qui restent ouvertes mais qui auraient perdu 50% de leur de chiffre d’affaires bénéficieront également d’une exonération totale dans les mêmes conditions.
Lorsqu’un bailleur privé décide d’abandonner les loyers des mois d’octobre, novembre et décembre, il pourra bénéficier d’un crédit d’impôt de 50% du montant des loyers auxquels il a renoncé.
Le dispositif d’activité partielle est accessible à toutes les structures qui le demandent. Il n’y a aucun reste à charge pour celles qui sont fermées administrativement : l’activité partielle est prise en charge à 100 %.
Le FDVA, dispositif annuel et pérenne, poursuit un double objectif : un soutien aux associations souhaitant développer la formation de leurs bénévoles et un soutien au fonctionnement ainsi qu’aux projets innovants des associations. En 2021, il sera doté de 45 millions d’euros. Pour bénéficier du fonds, vous pouvez vous rapprocher de la Préfecture de votre département qui lancera en début d’année 2021 les appels à projet.
Le Plan France Relance consacre plus d’1 milliard d’euros, via différents programmes et appels à projets. Une majorité de ces fonds visent à favoriser l’emploi associatif avec 60 000 nouveaux Parcours Emploi Compétence (PEC) en 2021ou encore 2 000 nouveaux postes soutenus dans des associations intervenant dans les champs de l’éducation, de l’animation ou de la cohésion sociale grâce au FONJEP. En outre, 200 millions d’euros seront consacrés à l’hébergement d’urgence et à la lutte contre la précarité, en finançant directement les associations qui interviennent dans ce secteur.
Je reste ainsi que mon équipe parlementaire à votre disposition pour tout renseignement complémentaire à l’adresse suivante : guillaume.gouffier-cha@assemblee-nationale.fr
Retrouvez l’ensemble des dispositions sur le site du Ministère de l’Economie et des finances